Coliques néphrétiques et calculs rénaux

Les calculs rénaux sont des masses solides, en forme de caillou qui se développent dans les voies urinaires à partir de sels de minéraux et d’autres composants qui se sont agglomérés dans l’urine. Le processus, appelé lithiase urinaire, peut survenir soit par un petit calcul qui sera facilement évacué pendant la miction ou une plus grosse pierre qui peut bloquer l’uretère (canal qui relie les reins à la vessie) provocant une colique néphrétique.

Symptômes d’une colique néphrétique

Quand un blocage se produit, une personne peut ressentir une douleur souvent atroce rayonnant du dos et des côtes vers l’aine et les régions génitales. En plus de cette douleur, il y a plusieurs autres symptômes communs qui incluent :

  • L’urgence urinaire (le sentiment que vous avez besoin d’uriner constamment)
  • Sensation de brûlure intense à la miction, quand vous essayez d’uriner
  • Fièvre et frissons
  • Sang dans les urines
  • Nausée et vomissement
  • L’urine trouble ou l’urine qui sent mauvais
  • Perte d’appétit
  • Sudation
  • Agitation

Facteurs de risque des calculs rénaux

La plupart des calculs rénaux se forment à la fois en raison de facteurs génétiques et environnementaux. Les hommes sont plus enclins aux calculs rénaux que les femmes, tout comme les personnes de 30 à 60 ans. Les autres facteurs de risque comprennent :

  • Taux de calcium urinaire élevé (hypercalciurie)
  • Déshydratation ou ne pas boire assez de boissons
  • Antécédents familiaux de calculs rénaux
  • Obésité
  • Les régimes qui sont riches en protéines animales
  • Faible teneur en magnésium alimentaire
  • Apport élevé en sodium
  • Boire de l’eau fluoré (la limite officielle est de 1.5mg/l)
  • Prendre des compléments de calcium, de vitamine C ou de vitamine D excessifs
  • Activité parathyroïde excessive
  • La Goutte

Les calculs rénaux sont également plus fréquents dans les régions chauds et secs.

Les types de calculs rénaux

Il existe plusieurs types de calculs rénaux, dont chacun est lié à diverses causes biologiques, environnementaux, génétiques et alimentaires.

Les calculs rénaux de Calcium sont le type le plus commun. Ils sont fréquemment observés chez les femmes ménopausées qui prennent un apport excessif en calcium (supérieur à 1000 mg) et en vitamine D.

Les calculs d’acide urique se produisent chez les personnes présentant une acidité urinaire élevée (comme cela peut arriver avec la goutte).

Les calculs de Struvite ont tendance à se développer à la suite d’une infection.

Les calculs de Cystine sont rares et sont purement dû à une maladie génétique.

Traitements de la colique néphrétique

Il y a plusieurs écoles concernant le traitement des calculs rénaux. Souvent, les décisions sont basées sur la taille et l’emplacement de la pierre. La formation spécialisée et l’expérience vont également orienter l’urologue vers la solution qui lui paraît la plus appropriée suivant le cas présenté.

Le traitement conservateur est le plus souvent indiqué chez les personnes avec des pierres plus petites. Le médecin vous conseillera de boire beaucoup d’eau tout en vous fournissant des analgésiques pour aider à tolérer la douleur. Vous pouvez également être invité à avoir une passoire sous le flux urinaire pour attraper la pierre quand elle passera de sorte qu’elle puisse être analysée par un laboratoire. Cela peut aider à déterminer quels aliments ou facteurs ont conduit à la formation de la pierre.

Pour les calculs plus gros, une approche plus agressive peut être nécessaire, y compris les suivantes :

Lithotripsie Extracorporelle par onde de choc (LEC) est une technique qui utilise une machine spécialisée pour briser une pierre de l’extérieur de votre corps, vous permettant de passer la pierre ou les débris de la pierre plus facilement.

La néphrolithotomie percutanée implique l’insertion d’un tube à travers une petite incision pour aider à drainer le rein.

L’urétéroscopie où un petit instrument en forme de tube équipé d’une caméra, est inséré dans l’urètre (l’ouverture à travers laquelle l’urine est expulsée du corps) pour extraire manuellement la pierre ou la casser en petits morceaux.

Conclusion

Il existe différents types de calculs rénaux qui pourraient être le résultat de divers facteurs environnementaux, génétique, alimentaire et d’hygiène de vie. Si vous éprouvez une douleur rayonnante dans le dos, les côtés ou la région pelvienne, il est important de consulter immédiatement un médecin. Vous pouvez avoir un calcul rénal ou un autre problème non diagnostiqué. Si vous savez que vous êtes à risque de développer des calculs rénaux, faire des changements sains dans votre alimentation et hygiène de vie pourrait aider à prévenir les récidives.

Pour votre santé,

Stéphane Holistique

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Grossesse, colique néphrétique et calcul rénal

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Diagnostic et traitement de la colique néphrétique pendant la grossesse

La première cause de douleurs abdominales qui nécessite une hospitalisation chez les femmes enceintes, en dehors des problèmes obstétricaux de la grossesse, est la douleur de la colique néphrétique engendrée par des calculs rénaux [1,2]. Dans 80 à 90% des cas, les calculs rénaux sont découverts après le premier trimestre de la grossesse, et se trouvent deux fois plus au niveau de l’uretère (canal reliant le rein à la vessie) que dans le pelvis des reins (sas ou passage entre le rein et l’uretère). Ces cas affectent les 2 uretères de chaque rein (gauche et droit) de manière équitable [3,4].

Le diagnostic d’une lithiase rénale (présence de calculs rénaux) peut être très compliqué pendant la grossesse. D’abord, les effets secondaires de l’anesthésie, les radiations et la chirurgie peuvent compliquer le diagnostic et le traitement habituel. Ensuite, beaucoup de symptômes de calculs rénaux peuvent être confondus avec la grossesse de manière générale et aussi avec d’autres sources de douleurs abdominales. Par exemple, dans une étude 1992 [5], 28% des patientes enceintes et ayant des calculs rénaux ont été diagnostiquées à tort en appendicite, diverticulite, désinsertion placentaire ou travail prématuré.

La plupart des calculs (64-84%) passent spontanément, surtout s’ils mesurent moins de 4mm [5,6]. Par contre, si un calcul rénal ne passe pas, à cause d’une taille supérieur à 7mm par exemple, il peut provoquer des contractions utérines et le début du travail d’accouchement de manière prématurée (rare), une douleur insupportable, une infection urinaire (10-20% des cas) pouvant causer une septicémie (infection générale du corps plus rare) ou tout simplement interférer avec la progression normale du travail d’accouchement et avoir des conséquences sur la santé du bébé. Il fut un temps où les épisodes de coliques néphrétiques étaient associés à des accouchements spontanés, mais ces cas sont devenus extrêmement rares de nos jours.

Parmi les moyens d’imagerie médicale utilisés, l’échographie rénale est devenue le diagnostic de première intention pour les femmes enceintes. L’IRM n’a pas d’utilité pour le diagnostic des calculs rénaux et le scanner est réservé au cas les plus complexes. De plus, idéalement, aucune radiation ni aucun rayon ionisant (radio ou scanner) ne devrait être utilisé lors des deux premiers trimestres dans la mesure du possible.

Le traitement typique des coliques néphrétiques et calculs rénaux pendant une grossesse est, dans un premier temps non chirurgical, à base de repos, d’hydratation et d’antidouleurs, sachant que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), par exemple, sont strictement contre-indiqués chez la femme enceinte à partir du 6ème mois de la grossesse, soit 24 semaines d’aménorrhée (SA), en raison d’un risque de toxicité fœtale et néonatale grave, voire mortelle. Dans le cas de l’ibuprofène, le CRAT (Centre de référence sur les agents tératogènes) conseille d’avoir plutôt recours à d’autres antalgiques, comme le paracétamol, « quel que soit le terme de la grossesse », ou l’aspirine, qui devra être utilisé ponctuellement et stoppé au-delà de 24 SA, comme n’importe quel AINS [7].

Si le traitement typique des coliques néphrétiques ne suffit pas, des mesures plus invasives peuvent être proposées pour soulager la patiente, comme une pose d’une sonde, une urétéroscopie pour casser ou extraire les calculs en passant par le conduit urinaire ou encore une néphrostomie percutanée pour diminuer la pression à l’intérieur du rein en faisant extraire les urines directement du rein en passant par le dos.

Le diagnostic et le traitement des calculs rénaux pendant la grossesse est complexe. Néanmoins, ces nouveautés technologiques et l’expérience des urologues permettent, en générale, soit un soulagement temporaire soit une solution définitive aux crises de coliques néphrétiques qui sont délicates à gérer pendant une grossesse. Ainsi plusieurs traitements peuvent être administrés avec le minimum de risque pour le bébé et sa maman.

Meilleur traitement : prévention

Mais le meilleur traitement reste la prévention. Plusieurs spécialistes ont suggéré des mesures préventives avant une grossesse pour éviter un traitement en urgence pendant la grossesse. Denstedt and Razvi (1992) [8] propose un traitement préventif pour toutes les femmes désirant avoir un enfant ET présentant des calculs rénaux dans les calices. Car d’après l’étude de Glowacki et Al (1992) [9], qui ont suivi 107 patients ayant des calculs rénaux au niveau des calices mais sans symptômes de coliques néphrétiques, 31.8% d’entre eux ont eu des coliques néphrétiques pendant les 31 mois d’observation. Si cette colique néphrétique survenait pendant une grossesse, le traitement devient plus complexe, il est préférable de commencer une grossesse sans calculs rénaux dans les reins. De plus la pression de l’utérus et des organes abdominaux, et les transformations multiples et complexes qui surviennent pendant une grossesse pourrait favoriser la migration de calcul des calices, bien cachés dans les reins, vers le pelvis rénal où il est plus facile d’emprunter le canal de l’uretère vers la vessie. Biyani et Joyce (2002) ont également proposé une évaluation métabolique pour les personnes ayant des calculs rénaux et des mesures de prévention avant une grossesse [3]. Les femmes atteintes de cystinurie devraient faire des tests génétiques et préparer la prévention des calculs et la gestion de leurs maladies avant de tomber enceinte [10].

Il y a-t-il un risque accentué de colique néphrétique pendant la grossesse ?

Avec la grossesse, le corps change, les hormones changent, tout change tellement que plusieurs femmes enceintes se retrouvent avec des calculs rénaux pendant la grossesse et qui se manifestent généralement pendant le 2ème et 3ème trimestre [3,4]. Est-ce une coïncidence ou un fait ? C’est ce que nous allons essayer de découvrir.

La stagnation des urines et l’augmentation du calcium dans celles-ci ont longtemps été pointés du doigt pour expliquer les crises de coliques néphrétiques pendant la grossesse. Mais ces explications sont discutables.

Parmi les événements susceptibles accroître le risque de calculs rénaux chez la femme enceinte [8] :

  • Une diminution du péristaltisme de l’uretère : diminution de la contraction des muscles de l’uretère qui propulsent les urines du rein vers la vessie.
  • Une hydronéphrose physiologique : dilatation du rein et du bassinet entre le rein et l’uretère, qui empêche l’écoulement normal des urines [11].
  • Une infection
  • Augmentation du calcium dans les urines

D’un autre côté, l’augmentation de plusieurs inhibiteurs de calculs rénaux dont : citrate, magnésium, glycosaminoglycanes ; neutralisent les effets lithogènes (favorisant les calculs rénaux) de la grossesse.

Pendant la grossesse le volume sanguin augmente d’environ 30%, la filtration du rein également et donc les concentrations en calcium, acide urique, magnésium, citrate et autres composants des urines également. Tout est relatif.

Risque de formation de calcul rénal d’acide urique

Pour qu’un calcul rénal d’acide urique se forme dans les reins, il faut une concentration élevée et constante d’acide urique dans les urines ou une déshydratation. Mais le phénomène le plus significatif est l’acidité des urines. Comme expliqué dans l’article spécifique sur les calculs rénaux d’acide urique, pour que les molécules d’acide urique s’agglutinent entre elles il faut des urines acides d’un PH de moins 5.5, à l’inverse il ne peut absolument pas y avoir de calculs d’acide urique dans des urines alcalines, PH supérieur à 7. Or les urines des femmes enceintes sont plutôt alcalines, à cause d’une augmentation des citrates grâce notamment aux œstrogènes en grande quantité pendant la grossesse (cf. »Hommes et femmes sont-ils égaux face aux coliques néphrétiques 1/2« ), et une diminution des purines qui donnent de l’acide urique et qui produit une partie de l’acidité des urines. De ce fait les femmes enceintes sont plutôt protégées du risque de formation de nouveaux calculs d’acide urique pendant la grossesse. S’il y a une colique néphrétique, c’est soit un calcul formé avant la grossesse, soit une exception à la règle.

Risque de formation de calcul d’oxalate ou de phosphate de calcium

Des concentrations élevées de calcium et notamment d’oxalate de calcium ont été déterminées chez les femmes enceintes, pourtant l’incidence des calculs rénaux n’est pas plus élevée par rapport aux autres femmes. De nos jours les femmes enceintes se voient souvent prescrire de la vitamine D surtout dans les pays situés plus au nord (Europe, Canada…). En plus de cette supplémentation, le placenta produit de la vitamine D. La vitamine D est essentielle mais elle augmente l’absorption du calcium dans les intestins et par la même occasion le rejet du calcium dans les urines. Rajouter à cela l’augmentation de la prise d’aliments riches en calcium pendant une grossesse pour une meilleure santé osseuse du fœtus, le calcium se retrouve à 200-300% plus élevé dans les urines chez une femme enceinte que chez une femme saine non enceinte. Une telle concentration de calcium dans les urines devraient être un terrain favorable à la prolifération de cristaux d’oxalate de calcium et de phosphate de calcium qui pourront s’agglutiner entre eux et avec d’autres matières organiques des urines et former rapidement de nouveaux calculs rénaux. Mais heureusement, la concentration des inhibiteurs de cristallisation tels que citrate, magnésium, glycosaminoglycanes augmentent aussi pendant la grossesse diminuant ainsi le risque de former de nouveaux calculs. On revient ainsi à l’équilibre. Pas plus de risque pendant ou en dehors de la grossesse.

Risque de calcul rénal de Struvite

Les calculs de struvite se forment à la suite d’une infection urinaire. Voir l’explication complète dans cet article. Les cystites sont assez fréquentes chez les femmes enceintes, ceci devrait théoriquement augmenter le risque de formation de calcul rénal de struvite. Mais je n’ai trouvé aucune donnée concrète à ce sujet. Certes, l’augmentation de la progestérone pendant la grossesse dilate et relâche les muscles des voies urinaires ce qui facilite la stagnation des bactéries. Ce que j’ai trouvé en revanche est qu’aux Etats-Unis, 82.5% des femmes ont pris des médicaments pendant leur grossesse. Et dans la moitié des cas il s’agissait d’un antibiotique. Et une femme sur 5 (21.6%) a pris au moins une fois pendant la grossesse du nitrofurantoïne, antibiotique indiqué contre les cystites [12]. L’usage de cet antibiotique ne pose pas de problème s’il est utilisé pendant une courte période selon le Centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT) [13]. Mais il est toujours préférable d’éviter tous médicaments pendant la grossesse. Essayez de maintenir une bonne hygiène pour éviter les infections et les coliques néphrétiques pendant la grossesse, quelques conseils en passant :

  • Après avoir uriner, essuyez-vous d’avant en arrière, puis lavez-vous avec de l’eau et ensuite essuyez-vous avec une petite serviette uniquement dédiée à cette partie du corps
  • Faire une toilette intime 1 à 2 fois par jour maximum pour ne pas déséquilibrer la flore vaginale par un excès d’hygiène, et bien sécher ensuite pour éviter la macération dans les sous-vêtements.
  • Toujours uriner après un coït
  • Buvez suffisamment pour éviter que les urines stagnent.

« Très fréquente chez la femme enceinte, l’infection urinaire doit être dépistée mensuellement par bandelette urinaire, et si cette dernière est positive, conduire à la réalisation d’un ECBU même en l’absence de signe urinaire. En effet, le risque est l’évolution vers la pyélonéphrite gravidique, facteur d’accouchement prématuré ou de retard de croissance intra-utérin » [14].

Il parait que l’incidence des calculs rénaux est la même pour les femmes enceintes et non enceintes. Il se peut cependant que la pression de l’utérus et des organes abdominaux fasse ressortir les calculs cachés dans les calices des reins, formés avant ou pendant la grossesse et provoquer ainsi des coliques néphrétiques en essayant d’emprunter l’uretère, qui lui aussi subit une pression de l’utérus. Mais cela ne dit pas si le calcul a été formé avant ou pendant la grossesse. Car tout semble indiquer que le risque est moindre pendant une grossesse. Un calcul qui pouvait passer spontanément avant la grossesse pourrait avoir du mal à passer pendant la grossesse. Mais tout cela ne doit pas être une règle générale absolue. Nous sommes tous différents et à chacun de nous à ses caractéristiques et ses particularités.

Pour votre santé,

Stéphane Holistique

Sources :

[1] Folger GK. Pain and pregnancy; treatment of painful states complicating pregnancy, with particular emphasis on urinary calculi. Obstet Gynecol. 1955 Apr.

[2] Rodriguez PN, Klein AS. Management of urolithiasis during pregnancy. Surg Gynecol Obstet. 1988 Feb.

[3] Biyani CS, Joyce AD. Urolithiasis in pregnancy. II: management. BJU int. 2002 May.

[4] Swanson SK, Heilman RL, Eversman WG. Urinary tract stones in pregnancy. Surg Clin North Am. 1995 Feb.

[5] Stothers L, Lee LM. Renal colic in pregnancy. Journal Urol. 1992 Nov.

[6] Parulkar BG, Hopkins TB, Wollin MR, Howard PJ Jr, Lal A. Renal colic during pregnancy: a case for conservative treatment. Journal Urol. 1998 Feb.

[7] Vincent Richeux. Plus de 80% des américaines prennent un médicament pendant leur grossesse – Medscape – 14 août 2015.

[8] Denstedt JD, Razvi H. Management of urinary calculi during pregnancy. Journal Urol. 1992 Sep.

[9] Glowacki LS, Beecroft ML, Cook RJ, Pahl D, Churchill DN. The natural history of asymptomatic urolithiasis. J Urol. 1992 Feb.

[10] Gregory MC, Marshall MA. Pregnancy and cystinuria. Lancet. 1983 Nov.

[11] Physiological hydronephrosis in pregnancy: Occurrence and possible causes. An MRI study http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1166708717304098

[12] Vincent Richeux. Plus de 80% des américaines prennent un médicament pendant leur grossesse – Medscape – 14 août 2015.

[13] http://lecrat.fr/articleSearchSaisie.php?recherche=nitrofuranto%C3%AFne

[14] Dr Thanh Doco-Lecompte, Dr Lorraine Letranchant, la revue du praticien Vol.60 juin 2010

Source photo : Paladin27Recherches utilisés pour trouver cet article : https://colique-nephretique fr/grossesse-colique-nephretique-et-calculs-renaux/,colique néphrétique grossesse,colique nephretique femme enceinte,colique néphrétique et grossesse,calculs oxalate de calcium traitement,calculs renaux pendant grossesse,coliques néphrétiques grossesse,traitement colique nephretique chez la femme enceinte,colique néphrétique grossesse cngof,coliques néphrétiques en ceinte

 
 
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Les nanoparticules, vraie cause des calculs rénaux ?

Les nanoparticules sont des particules extrêmement petites de l’ordre de 1 à 100 nanomètre, sachant qu’un nanomètre correspond à 0,000000001 m. L’intérêt et aussi le danger des nanoparticules est qu’elles sont tellement petites, plus petite qu’une cellule du corps, qu’elles peuvent traverser notre peau, nos organes et même la barrière encéphalique qui protège notre cerveau. De récentes recherches médicales utilisent certaines nanoparticules pour délivrer un médicament directement à la partie malade sans toucher les parties saines du corps par exemple pour un cancer. D’autres nanoparticules, comme celles rejetées par la combustion du diesel, provoquent des problèmes pulmonaires. D’autres encore sont soupçonnées de favoriser les calculs rénaux.

 

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Les chercheurs de Mayo Clinic (fédération hospitalo-universitaire et de recherche américaine) ont réussi à isoler des nanoparticules dans des calculs rénaux. D’après le Journal of Investigative Medicine, ceci pourrait bien résoudre le mystère de la formation des calculs rénaux. L’existence de nanoparticules vivantes est un débat dans la communauté scientifiques et encore plus en ce qui concerne les nano bactéries. Mais cette fois les chercheurs ont réussi à isoler une signature génétique prouvant que des nanoparticules sont vivantes et sont liées à la formation des calculs rénaux.

Les calculs rénaux sont associés à une calcification, processus pendant lequel du calcium se dépose dans les tissus, organes et vaisseaux sanguins. La cause de ces dépôts est toujours inconnue. Des études ont lié cette calcification à la présence de particules de la taille de nanomètre qui sont soupçonnées de jouer un rôle dans la formation des calculs rénaux.

« Nous sommes en train d’étudier comment un calcul rénal commence par une petite calcification pour ensuite grossir en pierre dans le rein » a révélé John Lieske de Mayo Clinic, pour continuer « dans le laboratoire, nous avons isolé des nanoparticules dans les tissus et calculs rénaux, et nous les avons mis en culture avec succès. Ceci ne confirme pas clairement le rôle des nanoparticules dans la formation des calculs rénaux, mais propose une vision qui était à ce jour inconnu ».

Une autre étude préliminaire de Mayo Clinic suggère que des nanoparticules d’un échantillon humain ont des caractéristiques communes avec des bactéries calcifiées. Ce qui pourrait expliquer une calcification dans les reins puis la formation de calculs rénaux à base de calcium. Pour l’instant les conclusions ne sont pas assez satisfaisantes pour confirmer cette théorie.

Les outils et les processus de recherche de nanoparticules sont perfectibles et ne sont pas complètement fiables à l’heure actuelle. Les chercheurs pensent que les résultats ne sont pas concluants uniquement à cause de l’incapacité à appliquer les techniques de recherches habituelles au monde des nanoparticules et nano bactéries. Les monde des nanoparticules est un monde à part qu’on commence à peine à toucher des doigts. L’avenir nous réservera des surprises dans ce monde, bonne ou mauvaise d’ailleurs.

 

Pour votre santé,

Stéphane Holistique

 

Sources :

Proteomic evaluation of biologic nanoparticles isolated from human kidney stones and calcified arteries.

Putative nanobacteria represent physiological remnants and culture by-products of normal calcium homeostasis.

Source Image : http://leblogdedoczaius.over-blog.com/article-vivre-avec-les-nanoparticules-naturelles-62053178.html

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Hommes et femmes sont-ils égaux face aux coliques néphrétiques 2/2

Comme vu dans la première partie de cette article, les hommes ont 2 à 3 fois plus de calculs rénaux et de coliques néphrétiques que les femmes au cours de leur vie. Cependant les femmes sont en train de les rattraper à grand pas.
Les œstrogènes sont une hormone féminine qui est une protection contre les calculs rénaux, voir la première partie.

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Hommes et femmes sont-ils égaux face aux coliques néphrétiques 1/2

Les hommes et les femmes sont égaux ! Tout le monde le dit. Sauf qu’ils ne sont pas tous égaux devant la maladie.

Les hommes ont 2 à 3 fois plus de calculs rénaux que les femmes au cours de leur vie.

Comme disait Coluche :

« On est tous égaux… il y en a qui sont plus égaux que d’autres »

🙂

colique néphrétique_homme vs femme

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Comment la douleur de la colique néphrétique commence ? 2/6

La première étape du processus est une obstruction aiguë à la sortie du rein ou à l’entrée du canal d’uretère qui transporte l’urine du rein à la vessie.
En général le blocage vient de cristaux d’oxalate de calcium ou une une autre forme de calculs rénaux.

L’urine produite par le rein ne peut plus passer vers la vessie. Les cavités rénales se remplissent d’urines, ce qui génère une pression en amont au niveau du rein.

douleur colique nephretique

stone: pierre ; ureter: uretère ; bladder: vessie ; urethra: urètre

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Calcium, à prendre ou à laisser?

Beaucoup de personnes atteints de colique néphrétique, et qui sont passés maitres professionnels récidivistes en formation de calculs rénaux se demandent s’ils doivent diminuer leur apport en calcium dans leur régime alimentaire.

80% des calculs rénaux sont formés par de l’oxalate de calcium!

Si on diminue le calcium peut-être aurait-on moins de calculs?

C’est du moins ce qu’on pensé les médecins depuis longtemps et c’est en partie logique mais les nouvelles recherches montrent que c’est en fait contre-productif et que cela donnait l’effet inverse [1].

fromage calcium

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Calcul rénal : Calcul d’acide urique

Même s’ils sont aussi fréquents que les cristaux de phosphate de calcium, les calculs d’acide urique sont complètement différents. Ils sont fait de cristaux d’acide urique, un sous-produit de la destruction d’ADN et d’ARN, formé lorsque les urines sont trop acides. Ces cristaux peuvent être rouges ou oranges car ils absorbent l’hémoglobine qui est de la même couleur.
Les personnes atteintes obésité, diabète, goutte (une forme d’arthrite) ou une maladie rénale ont souvent des urines acides. Ces urines acides sont un terrain favorable pour un calcul d’acide urique. Alors comment s’opèrent ce terrain propice et comment y remédier?

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Calcul rénal : Cristaux d’oxalate de Calcium

L’oxalate de calcium est la forme la plus fréquente d’un calcul rénal, près de 70 à 80 % de la composition de la majorité des calculs. Il est donc important d’élucider tous ses mystères surtout pour éviter de prochaines coliques néphrétiques.
Les cristaux d’oxalate de calcium sont formés par du calcium et de l’acide oxalique. L’atome de calcium (Ca) est naturellement abondant dans les urines. L’acide oxalique (C2O4 ou OOC-COO), est composé de 2 atomes de carbones et 4 atomes d’oxygènes.

cristaux d'oxalate de calcium

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L’acide oxalique sur son lit de colique nephretique

Statistiquement l’acide oxalique est la première cause de colique nephretique. Mais d’abord qu’est-ce que l’acide oxalique?

L’acide oxalique est un … (wait for it)… acide. Il est contenu dans plusieurs aliments que l’on mange quotidiennement. Mais il n’a pas d’utilité nutritionnelle.

Il fait même partie des anti-nutriments. Le monde végétal en est rempli.

rhubarbe dangereux colique nephretique
La rhubarbe est très riche en oxalate (acide oxalique) , de même que l’oseille et les épinards.

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