Continuons notre ballade dans le rein, le calcul rénal vient d’obstruer la voie qui mène l’urine du rein à la vessie. Le rein continue à filtrer le sang car c’est un processus vital pour le corps. Le rein n’étant pas extensible, il commence ressentir de la pression, les nerfs envoient des signaux de détresse et vous commencez à avoir mal. Une hormone est alors sécrétée, la prostaglandine E2. Cette hormone est un médiateur chimique de traumatisme et de blessure, et crée une véritable avalanche !
Cette hormone crée un hyper-péristaltisme, qui est une action exagérée des contractions de l’uretère. Les contractions de l’uretère permettent à l’urine de passer des reins à la vessie même si vous êtes tête en bas et jambes en haut.
Heureusement pour les astronautes en apesanteur, car sans ces contractions ils devront aspirer leurs urines par une sonde.
Plus de contractions
La prostaglandine a tendance a augmenter ces contractions, ce qui n’est pas problématique en temps normal sauf quand vous avez un caillou bloqué dans l’uretère. Ces fortes et hyper contractions créent des vagues de douleurs et des spasmes ressenties jusqu’au tube digestif.
Plus de pressions
La sécrétion de la prostaglandine provoque également un afflux sanguin vers les vaisseaux capillaire du rein. Ce qui va provoquer une diurèse. Traduction : le rein va produire encore plus d’urine ! Ce qui va augmenter la pression d’un cran, exacerbant d’autant la douleur de la colique néphrétique.
Plus d’inflammations
Les spasmes, décrits comme première conséquence de la sécrétion de la prostaglandine, vont faire travailler les muscles de l’urètre qui se contracte frénétiquement. L’acide lactique que l’on connait lorsqu’on fait un exercice répétitivement et sans relâche, est sécrété de la même manière dans ce cas là. Cet acide lactique va commencer une cascade d’inflammation qui va encore exacerber la douleur de la colique néphrétique.
Quand je vous parlais d’avalanche…
Après la tempête … la douleur
Au bout d’un moment, qui reste variable, le rein ne filtre plus autant de sang et donc produit de l’urine à quantité raisonnable comme avant.
La colique néphrétique se stabilise mais reste douloureuse.
Le mal étant fait le rein est prêt à « exploser » par toute cette quantité d’urine produite et bloquée.
Pour votre santé,
Stéphane Holistique
Dossier la douleur de la colique néphrétique :
- La douleur de la colique néphrétique 1/6
- Comment la douleur de la colique néphrétique commence ? 2/6
- La cause de la douleur de la colique néphrétique n’est pas ce que vous pensez! 3/6
- Les symptômes d’une colique néphrétique 4/6
- La colique néphrétique : une avalanche de réaction douloureuse 5/6
- Les 3 phases de la douleur de la colique néphrétique 6/6
Photo : sid
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